COMMUNIQUÉ - Christophe Grudler salue le nouveau paquet climat présenté par la Commission européenne

« Je me félicite de l’ensemble des propositions législatives sur le climat publié aujourd’hui par la Commission européenne. Il vise à réduire nos émissions carbones de 55% d’ici 2030, et d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Il s’agit d’une avancée européenne historique : ce paquet est le plus ambitieux au monde sur le changement climatique, et permettra de reconstruire une économie neutre pour le climat qui préserve les écosystèmes. 

La grande avancée de cette législation est son approche holistique : les mesures de décarbonation s’appliqueront désormais à tous les secteurs : l’énergie mais aussi l’industrie, le transport ou le bâtiment. 

Ces textes proposent aussi des objectifs d’efficacité énergétique plus contraignants, une mesure qui va dans la bonne direction. Le renforcement du système d’échange de quotas d’émissions (ETS) est une très bonne nouvelle, notamment avec l’extension à l’aviation et au maritime. 

Nos concitoyens ne comprendraient pas qu’il n’y ait pas de prix du carbone pour ces secteurs, alors que l’électricité utilisée par nos trains est concernée par ce système de quotas d’émissions. Un point d’attention : la création d’un marché carbone pour le chauffage et le transport interroge. 

Car ici ce sont surtout les ménages qui risquent d’être impactés, or ceux-ci ne prennent pas leurs décisions de la même manière que des entreprises. C’est pourquoi je reste vigilant sur cette mesure, et nous aurons certainement des évolutions sur ce point au Parlement européen. 

Le paquet sera examiné par notre Parlement dès la rentrée prochaine. Je serai notamment attentif à ce que les énergies d’avenir telles que l’hydrogène soient soutenues de la façon la plus ambitieuse possible. 

Par ailleurs, je m’assurerai que cette révolution législative soit accompagnée socialement et économiquement afin qu’elle inclue tous les citoyens, notamment via le Fonds social pour le climat. J’espère qu’elle sera également un axe central de la Présidence française du Conseil de l’UE, qui débutera en janvier 2022. 

 Il appartiendra ensuite aux États membres et acteurs économiques de prendre leurs responsabilités pour garantir une bonne mise en œuvre des législations. Le temps presse afin de pouvoir réaliser nos objectifs climatiques européens. »

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Christophe GRUDLER, Député européen

Vice-Coordinateur Renew Europe pour la Commission de l'Industrie, de la Recherche et de l’Énergie (ITRE)